Je vous remercie pour ces présentations riches et précises qui nous éclairent dans une période où le numérique joue un rôle grandissant dans le domaine de la santé.
Depuis le début de l'épidémie, les Français se sont tous approprié des outils numériques plus ou moins innovants et très utiles dans la lutte contre le virus. Comme vous l'avez évoqué et décrit, l'application TousAntiCovid permet d'accélérer le traçage des cas contacts. Par ailleurs, le développement de la télémédecine a aussi facilité la continuité de l'accès aux soins pendant le confinement.
De notre côté, nous avons agi en faveur de la télémédecine en prolongeant la prise en charge intégrale de la téléconsultation par l'assurance maladie dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2021.
Plus récemment, le système de prise de rendez-vous pour vacciner les personnes les plus vulnérables est venu en appui de l'engagement de la campagne vaccinale. À ce stade, plus de 2,2 millions personnes ont reçu une première injection.
Outre les points indispensables de consolidation des données, cette campagne vaccinale nous a enseigné la nécessité d'être vigilants et à l'écoute de tous ceux qui n'ont pas pu prendre de rendez-vous en ligne, soit faute d'un accès à internet soit faute d'être suffisamment familiarisé avec ce type d'outil. Aussi, à ce stade, nous avons identifié un certain nombre de besoins spécifiques et je pense que nous devons rester particulièrement attentifs au fait que toutes les personnes en situation de vulnérabilité, issues de milieux défavorisés, âgées ou en situation de handicap soient bien prises en compte dans le développement du numérique en santé. Ce sont en effet elles qui ont un important besoin d'accès aux soins. Aussi, comment intégrez-vous la problématique de la fracture numérique dans vos travaux et projets afin de développer une transformation numérique plus inclusive dans le domaine de la santé ?