Je vous remercie pour les éléments d'observation et de réflexion qui ont été apportés.
Concernant la DNS, j'ai pris note des cinq grandes orientations et des trente actions mises en œuvre pour rattraper le retard que la France avait pu prendre. J'ai aussi relevé les objectifs à moyen et long terme. J'ai aussi retenu les informations apportées par la CNAM relatives aux mesures dérogatoires destinées à répondre à la crise covid, notamment la téléconsultation et les outils numériques mis en œuvre. Enfin, j'ai aussi apporté une grande attention aux propos tenus par les entreprises de la télémédecine, qui selon moi, amènent à la réflexion.
Pour notre part, nous considérons que la technologie et le numérique sont l'avenir de la santé. Aussi, il est probable que nous devions nous efforcer d'être aussi performants que possible sur la question. Le numérique peut augmenter l'offre de soin et la qualité de la réponse médicale pour les patients, et, me semble-t-il, elle peut même l'humaniser. Le sujet est de trouver la bonne combinaison entre les règles de la santé et celles du numérique.
Je pense que le système a besoin de régulation. Nous sommes effectivement dans des pratiques de rupture de technologie et de pratiques médicales. Aussi, comment concevez-vous l'évolution législative et réglementaire sur cette question, avec un fort esprit de responsabilisation par rapport aux enjeux qui peuvent exister dans tous ces espaces de santé numérique ?
Une autre question porte sur les opérateurs qui seront présents sur ce segment ou ce marché. Je pense notamment au sujet de la prise de rendez-vous sur les plateformes, qui peut constituer une nouvelle culture. Personnellement, je souhaite que les patients restent libres de choisir leurs professionnels de santé et l'outil qu'ils souhaitent utiliser. Aussi, existe-t-il des démarches pour ordonnancer tout cela, pour aller vers la structuration d'une filière qui permettrait d'avoir une vraie politique publique qualitative, concurrentielle, et assortie d'objectifs très précis ?