La pandémie de coronavirus a accéléré le recours à la pratique à distance de la téléconsultation. Elle a en effet été multipliée par trois pour les patients et par cinq pour les médecins. Nous sommes ainsi passés de 400 000 téléconsultations annuelles à près d'un million par semaine au plus fort de la crise en mars et avril 2020. Ces éléments nous ont été fournis par un baromètre Odoxa.
Si nous pouvons nous féliciter d'avoir trouvé des solutions pour répondre aux conséquences de la crise sanitaire que nous subissons, ces nouvelles techniques posent néanmoins de réelles interrogations. En effet, si les téléconsultations disposent de nombreux avantages, je m'interroge tout de même sur ses conséquences : d'une part, la consultation supprime le lien entre patient et médecin ; d'autre part, elle empêche l'aspect humain, essentiel pour le malade. À l'heure où les français souffrent de pathologies psychiques et psychologiques, je pense qu'il est essentiel de ne pas omettre cette question.
En revanche, pour certains territoires, la téléconsultation s'avère être une solution pragmatique et concrète à la désertification médicale. Je souhaiterais connaître vos propositions sur cette problématique.