Mesdames et messieurs, je voudrais vous interroger sur le développement de la télémédecine, constaté à deux vitesses dans notre pays. Il y a comme un lien avec l'organisation territoriale de la santé. Il est vrai que la création et le financement des CPTS dépendent notamment des ARS. Nous observons que ces CPTS se mettent plus rapidement et plus facilement en place dans des métropoles, plus difficilement et plus lentement dans des territoires périphériques. Pourtant, les ARS sont en charge de coordonner les solutions de télémédecine existantes dans le but d'optimiser l'accès au soin des habitants de la région. En quoi l'action ou l'inaction des ARS dans certains territoires, pourtant désireux de montrer des contrats locaux de santé avec des professionnels de santé volontaires pour monter des CPTS, pourrait-elle être améliorée sans être prescriptive de ses propres solutions, mais bel et bien en s'adaptant au mieux à la spécificité de chaque territoire et de ses professionnels ?