Lors de votre prise de poste voilà un an et demi, nous avions discuté du réseau Sentinelles mis en place dans les années 1980. Les médecins de ce réseau rapportent aujourd'hui des chiffres dont l'extrême faiblesse m'interpelle et me pose problème. Selon eux, moins de 9 personnes sur 100 000 présentent des signes cliniques liés à la Covid-19.
Comment expliquer un tel écart entre cette réalité clinique et les chiffres que l'on nous communique au quotidien et qui insistent plutôt, eux, sur la quantité de tests positifs ?
Je remercie madame Tamarelle-Verhaeghe d'avoir axé son propos sur la prévention. On aurait pu s'attendre à ce que Santé publique France se lance dans de vastes campagnes auprès de la population générale qui soulignent l'intérêt de la vitamine D, puisque l'Académie de médecine avait, dans un avis en date du 22 avril 2020, souligné le rôle que celle-ci joue dans la protection contre les risques de contamination. Santé publique France est toutefois restée particulièrement silencieuse sur le sujet. Comment l'expliquer ?
En tant que psychiatre, je suis tout à fait attentive aux effets de la Covid-19 sur la santé mentale de nos concitoyens. Vous avez évoqué le renforcement des dispositifs de soutien. Pouvez-vous nous en dire plus sur les moyens consacrés à cet enjeu, au-delà du chèque d'accompagnement psychologique pour les étudiants ?