Intervention de Didier Martin

Réunion du mercredi 3 mars 2021 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

À plusieurs reprises, nos soignants ont été amenés à déprogrammer certaines opérations non urgentes, afin de limiter la saturation des hôpitaux. De tels choix ne sont pas faciles. Les conséquences des reports ne s'annoncent pas neutres pour les patients, qui souffrent déjà d'anxiété et dont l'état de santé se dégrade.

On parle, pour certaines pathologies, de « perte de chances » contraignant à des traitements de fond plus lourds.

Les Français ont par ailleurs été moins nombreux à effectuer des visites de dépistage et de contrôle ou de suivi de maladies chroniques, par peur d'une contamination à la Covid-19 ou par crainte de solliciter une attention médicale dont d'autres auraient eu davantage besoin.

Disposez-vous de données chiffrées relatives à l'impact de la crise sanitaire sur l'état de santé général de la population ? Peut-on d'ores et déjà prévoir une surmortalité, non liée directement au Covid-19, mais induite par la crise ?

Enfin, qu'en est-il de la chloroquine ? Les médias nous l'ont présentée comme la bonne solution à la pandémie. Or il n'en est plus question. Pour-vous nous dire, une bonne fois pour toutes, si le recours à la chloroquine a été une bonne idée, un traitement utile ?

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