Merci pour les études et outils qualitatifs et quantitatifs disponibles sur le site Internet de votre agence, qui permettent de suivre l'évolution et le comportement de l'épidémie comme ceux des Français.
J'aimerais vous alerter sur la situation des jeunes. Vous avez parlé de ce mal-être psychologique qui grandit, particulièrement chez les jeunes dont les liens sociaux viennent à manquer. En décembre 2020, un rapport parlementaire de Sandrine Mörch et Marie-George Buffet a souligné les effets délétères du Covid-19 et du confinement sur un grand nombre de jeunes. Elles y indiquaient qu'un jeune sur six a arrêté ses études, que 30 % ont renoncé à l'accès aux soins et que plus d'un sur deux s'inquiétait pour sa santé mentale.
Des réponses ont été apportées, telles que le « chèque psy » et la réouverture partielle des universités. Mes contacts avec les jeunes, en Île-de-France où je réside, me permettent de témoigner de leur plaisir à reprendre les cours. Toutefois, ils ajoutent qu'il est question de reconfinement partiel, et ont peur que leurs facultés doivent à nouveau fermer.
Qu'en est-il de ces jeunes, notamment dans l'hypothèse d'un reconfinement ? Comptez-vous explorer d'autres pistes pour accompagner ces jeunes en difficulté ?