Je voudrais aborder particulièrement la situation de celles et ceux qui travaillent dans le domaine de l'événementiel et de la culture, qui ont subi de plein fouet la Covid, comme d'autres, mais de façon encore plus marquée, avec pratiquement une année sans activité. Il s'agit souvent de petites entreprises, de micro-entreprises, d'entreprises comptant très peu de salariés, marquées par une immense fragilité puisque les marchés se sont tout de suite refermés et les perspectives sont assez sombres, car on n'annonce pas de réouverture importante avant l'automne prochain. J'aimerais connaître précisément votre vision des choses, où nous en sommes, ainsi que les conséquences. Il appartient au législateur de réfléchir et préparer la suite. Je constate d'ailleurs dans les questions de mes prédécesseurs que certains ne sont pas couverts, notamment les dirigeants de ces micros-entreprises et petites entreprises, et plus largement les travailleurs non salariés. J'aimerais que vous nous donniez quelques conseils pour l'avenir, parce que dans le cadre de la réforme, même si le paritarisme est le cœur de toute évolution du régime d'assurance chômage, la vision du Parlement me semble essentielle.