Le 30 janvier dernier, vous avez dressé un point d'étape au sujet des métiers du grand âge. En 2025, notre population comptera 1 million de personnes âgées en plus. Pour faire face à cette augmentation inévitable, il faudra, entre 2021 et 2024, créer 93 000 postes et former 260 000 professionnels pour occuper les postes vacants.
Parmi les métiers du grand âge, ceux d'aide-soignant et d'accompagnant éducatif et social semblent de moins en moins attractifs : les candidatures à ce type de postes ont reculé en six ans de 25 %. La crise sanitaire d'une ampleur inédite n'a fait qu'exacerber les besoins vitaux en personnels soignants et mis en exergue la nécessité de ces métiers alors que nos aînés, plus que jamais isolés, sont les premiers touchés par l'épidémie.
Le futur plan d'action du Gouvernement devrait s'articuler autour de quatre axes : répondre à l'urgence des besoins en ressources humaines ; développer des formations répondant aux besoins des usagers ; promouvoir la qualité de vie au travail ; revaloriser les salaires.
Si on ne peut qu'adhérer aux mesures proposées, de nombreuses craintes et interrogations n'en surgissent pas moins quant à leur concrétisation. Ces engagements pourront-ils être tenus en peu de temps ? Où en est la loi sur le grand âge et l'autonomie ? Quel calendrier pouvez-vous nous annoncer ?
J'en profite pour saluer votre présence sur le terrain qui me semble un atout –même si nous ne sommes pas d'accord sur tout.