Le report incessant de la réforme du grand âge et de l'autonomie suscite beaucoup de désillusion et de déception. La population vieillit, nous le constatons. Nous souhaitons le maintien à domicile de nos aînés le plus longtemps possible. Pour y parvenir, il faut s'en donner les moyens, notamment humains. Faute d'attractivité des métiers, les problèmes de recrutement déjà notables s'accroîtront.
Je profiterai de votre audition pour relayer la déception persistante de certains concitoyens en première ligne pour permettre à nos aînés de continuer à vivre à leur domicile. Je songe aux aides-soignants, aux services de soins infirmiers associatifs comme l'Aide à domicile en milieu rural (ADMR). Pourquoi ne sont-ils toujours pas éligibles à la prime Grand âge ? Vous avez étendu des revalorisations attendues aux salariés d'établissements ou services d'aide par le travail (ESAT) et de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) rattachés à des EHPAD publics ou à des groupements. Pourquoi les employés des SSIAD privés n'ont-ils pas droit à la même rétroactivité au 1er septembre 2020 ? Enfin, des doses de vaccins sont-elles prévues pour les futurs entrants en EHPAD et les employés nouvellement recrutés ?