. Ma question portera sur le pilotage et la gouvernance, déjà évoqués par notre collègue M. Viry. On observe dans le domaine de l'autonomie une multiplicité d'acteurs, d'interactions et de niveaux de gouvernance, son partage dans certaines instances, sans parler des chevauchements de missions. Bien qu'une telle configuration ne soit pas propre à ce champ, puisqu'on ne la retrouve hélas que trop souvent, elle pose la question de la coordination.
Souvent, celle-ci se présente comme une réponse sous forme d'injonction à se coordonner. Mais cette injonction me crispe un peu. Un tel vœu a beau apparaître louable, il risque de rester un vœu pieux en l'absence d'une désignation claire d'un pilote ou d'un chef d'orchestre.
Comment aborder la question de l'autonomie des personnes âgées, quand chacun s'accroche à juste titre aux prérogatives associées à ses missions et que les rapports de pouvoir s'annoncent de fait difficiles, sans qu'il s'agisse d'ailleurs là d'un tabou ? Quelle est votre position par rapport aux différents scénarii proposés par le rapport Libault et les expérimentations possibles en matière de pilotage et de gouvernance ?