L'usage récréatif du protoxyde d'azote n'est pas nouveau, nous en connaissons les effets dévastateurs sur la jeunesse. Il est populaire parce qu'il est facile de s'en procurer dans le commerce mais aussi sur internet. Nous nous réjouissons que les autorités souhaitent mettre fin à cette pratique.
Toutefois, en matière d'addictions, nous ne pouvons pas nous limiter à interdire l'usage du protoxyde d'azote : il faudra aller plus loin et regarder en face la réalité des addictions des jeunes, notamment au cannabis, ainsi que l'économie parallèle dans les banlieues. L'alcool est aussi de plus en plus répandu chez les jeunes. C'est une étape, il faudra aller plus loin. Le protoxyde d'azote n'est qu'une infime partie de ce qui est consommé par notre jeunesse.