Je précise mon propos pour que l'on ne se méprenne pas. Le problème n'est pas que la MILDECA se saisisse de la question, elle le fait déjà. L'objectif est que le politique fasse de même et lui donne les moyens d'agir.
La MILDECA a communiqué sur son site internet, c'est bien, mais le jeune qui prend du protoxyde d'azote avec un ballon de baudruche ne va pas sur ce site internet et l'objectif ne sera donc pas atteint. C'est une question de moyens. Nous nous sommes battus dans les Hauts‑de‑France et l'agence régionale de santé a débloqué quelques crédits, tardivement, en urgence, pour des campagnes de sensibilisation. Les mairies sont rendues, avec leurs petits moyens, à faire leurs propres campagnes de sensibilisation alors qu'un appui national concret, financier, humain et matériel serait bienvenu.