Je n'ai pas parlé de vous, madame la ministre, mais des cabinets ministériels. Vous savez bien de quoi je parle. On sait pertinemment que beaucoup de membres de cabinets n'ont jamais mis les pieds dans nos universités, puisqu'ils ont été formés ailleurs.
Deuxièmement, je voudrais souligner la précipitation avec laquelle cette réforme est conduite. Vous m'avez indiqué tout à l'heure qu'il n'y avait pas de problème, qu'il fallait vous faire confiance et que d'ailleurs, il n'y avait pas d'autre solution que d'agir dans la précipitation. Mais il y a quelques jours, les représentants de la Conférence des présidents d'université, auditionnés au Sénat, ont pourtant insisté sur les inquiétudes que suscite en eux le calendrier de la réforme !
Les chefs d'établissements secondaires sont eux aussi inquiets : ils ne l'ont pas manifesté au moment de la concertation, car à ce moment-là le calendrier de la réforme n'était pas fixé, mais depuis quelques jours ils le font très largement savoir. Vous ne devriez donc pas vous contenter de dire que tout va bien !
Enfin, vous avez dit tout à l'heure que des choix multiples pourront être formulés à l'intérieur d'un même choix, par exemple la PACES. Dans ce cas, cela signifie qu'il n'y aura pas seulement dix choix, mais plus : expliquez-nous précisément combien de souhaits pourront formuler les bacheliers.