Les mots sont d'une chose, la réalité en est une autre. Nous avons sans doute tous vécu, dans nos familles, l'expérience d'un proche plongé en sédation profonde et continue et nous ne pouvons qu'avoir été émus par ce qui n'est rien d'autre qu'une lente agonie. La plupart du temps, la décision est prise par l'équipe et non par la personne elle-même. Il est assez hypocrite de ne pas reconnaître que cette décision est prise en vue d'un objectif que tout le monde admet : le décès de la personne. Il faudra bien, un jour, mettre en cohérence nos actes et nos mots. C'est pourquoi nous sommes contre ces amendements de suppression.