Intervention de Annie Chapelier

Réunion du mercredi 31 mars 2021 à 15h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

Je ne retire pas mes amendements car le rapporteur ne m'a pas totalement rassurée. J'ai bien compris ses explications mais n'a-t-il pas lui-même reconnu s'être largement inspiré de la rédaction de la loi belge, laquelle n'a pas empêché de retenir, dans certains cas de profonde dépression, la seule cause psychiatrique ? Et pourtant, les mêmes arguments que les siens avaient été avancés pour tenter de rassurer ceux qui pointaient ce risque.

En France, 9 000 personnes se suicident en moyenne chaque année et 90 000 sont hospitalisées pour tentative de suicide. Je me doute bien que votre proposition de loi n'ouvrira pas la voie à l'organisation de suicides en masse mais on n'est jamais à l'abri de quelques dérives. C'est pourquoi je vous proposais de lier physique et psychique. Je ne nie pas la douleur psychique mais je reste convaincue que l'on peut la soigner.

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