Je peux entendre que vous ne compreniez pas nos doutes et que vous ayez le sentiment qu'en en faisant part, nous cherchons à agiter des peurs. Constatez cependant avec moi que les conditions d'examen du texte ne sont pas idéales : pas d'étude d'impact, pas assez d'auditions. Dans ce contexte, nos questions sont tout à fait légitimes. Par exemple, Thomas Mesnier a demandé si un patient qui refuserait un traitement auquel il est éligible aurait accès à l'aide médicale à mourir. Pour répondre à des questions aussi fondamentales, nous ne pouvons nous fonder que sur la confiance que nous plaçons en vous ; avec tout le respect dû à votre travail et à votre engagement à ce sujet, cela ne me semble pas suffisant s'agissant d'une matière aussi essentielle.