L'article 4 institue une commission nationale de contrôle des pratiques relatives au droit de mourir dans la dignité ainsi qu'un contrôle a posteriori, avec la possibilité de saisir le procureur de la République. C'est donc qu'on envisage que tout ne se passe pas pour le mieux et que des dérapages puissent nécessiter l'intervention de celui-ci.
Ce n'est pas ainsi qu'il faut procéder. L'euthanasie est un homicide, et l'homicide est interdit par la loi. Si vous voulez rendre légale l'euthanasie médicale, mieux vaut se prémunir contre une éventuelle procédure judiciaire dès l'amont.
Quant à qualifier de mort naturelle celle qui résulte d'une assistance médicalisée pour mourir par injection létale, c'est le comble !