Ces amendements clarifient vraiment les choses. Cette disposition doit rassurer ceux qui, depuis le début de nos débats, expriment des doutes ou des craintes. Comme l'a dit notre collègue Catherine Fabre, elle ne s'appliquera que dans certains cas.
S'il y en a une qui saoule tout le monde avec les directives anticipées, même sa famille, c'est bien moi. Si tout le monde rédigeait des directives anticipées, on ne serait pas confronté à de tels cas de figure. Je rappelle que la personne de confiance n'est pas forcément une personne de la famille et que les directives anticipées peuvent être modifiées au fil du temps.
Si nous arrivions, comme c'est le cas dans d'autres pays, à ce que 75 % à 85 % des personnes formulent des directives anticipées, nous n'aurions pas à débattre de ce genre d'amendement. Parce que nous n'en sommes pas encore là, il faut le voter, mais je ne désespère pas que ce soit bientôt le cas : il faudrait que tout plein de Caroline Fiat appellent leurs proches à rédiger des directives anticipées. Cela nous éviterait les drames que chacun connaît.