Tout d'abord, je tiens à saluer la qualité de nos débats. Parmi les membres du groupe Dem, certains seront satisfaits du vote de ce soir ; d'autres, comme moi, seront très déçus que nous n'ayons pas su, au cours de cette législature, évaluer véritablement la loi Claeys-Leonetti, ni imposer un renforcement des moyens alloués aux soins palliatifs de manière qu'ils soient accessibles dans l'ensemble du territoire. Pour moi, c'est un échec.
J'ai une pensée pour les personnels et les bénévoles qui interviennent dans les unités de soins palliatifs et qui doivent être très déçus que nous ayons manqué l'occasion de reconnaître leur travail, de leur donner les moyens d'exister et d'imposer les directives anticipées ainsi que la désignation d'une personne de confiance. Certes, quelques souffrances, minoritaires, ne sont pas prises en charge : elles ne doivent pas être oubliées. Mais traiter la question de cette manière, c'est omettre de prendre en considération le fait que 70 % des personnes qui ont besoin de soins palliatifs n'y ont pas accès.