Je vous remercie pour la qualité de ce rapport et je voudrais mettre l'accent sur deux points.
D'abord, penser une société de la longévité concerne l'ensemble des politiques publiques qui doivent être convoquées pour soutenir l'autonomie. Vous avez parfaitement raison et c'était le sens du texte de la précédente mandature sur l'adaptation de la société au vieillissement. Ce texte insistait sur les politiques du logement, de la mobilité, sur le fait que tout devait être pensé en intégrant le vieillissement.
Le second point pour lequel je vous remercie particulièrement est l'invention de cette contribution individuelle pour la vie quotidienne, notamment au niveau des EHPAD. Cela permettrait d'apporter une solution au reste à charge et de ne faire payer aux gens que le gîte et le couvert.
Vous avez affirmé de façon très claire que le financement de l'autonomie relève de la solidarité nationale. Vous évoquez la solidarité territoriale en matière d'autonomie mais je n'ai pas bien compris si vous maintenez un financement des allocations – APA et PCH – par les départements ou si les départements ne seraient concernés que par l'organisation des prises en charge, les évaluations, les plans d'aide, l'accompagnement des personnes, la tarification et le contrôle des établissements et des services d'aide à domicile et le cofinancement des investissements en matière de rénovation ou de modernisation.
Je voudrais aussi connaître votre opinion sur la suppression de la barrière d'âge entre handicap et vieillesse. Je considère que, lorsque nous parlons d'autonomie, il s'agit d'autonomie à tout âge. Seriez-vous d'accord pour que, comme prévu par la loi du 11 février 2005, cette barrière d'âge soit définitivement supprimée ?