Je reviens sur la question de la prévention, qui semble extrêmement importante. J'ai beaucoup apprécié le terme de « grammaire de la longévité ». Ce doit être une grille partagée. Vous avez évoqué l'alimentation, les relations sociales et je voudrais parler du développement des activités physiques et la mobilité. Le coût de la sédentarité est évalué pour notre société à 17 milliards d'euros environ. Le coût des maladies chroniques approche des 90 milliards d'euros pour notre système de sécurité sociale. Vous avez évoqué le fait que chaque politique publique doit prendre toute sa part et, dans la dernière proposition de loi visant à démocratiser le sport en France, adoptée voici quelques jours en première lecture, nous avons précisément introduit parmi les missions des établissements sociaux et médicosociaux la possibilité d'avoir un référent sport pour développer ces pratiques.
La prescription de ce type d'activité existe déjà dans un certain nombre de départements avec un financement dans le cadre de la conférence des financeurs. Je voudrais savoir comment, à votre avis, cette politique peut être intégrée dans la stratégie de la CNSA.