Je préfère l'amendement de Mme Chapelier, car il vise à prendre en compte, dans le dispositif destiné aux personnes en parcours d'insertion professionnelle, celles qui reprennent des études ou les poursuivent, en vue d'intégrer le marché du travail. Il me semble plus large que l'ensemble des autres amendements déposés à ce sujet.
Rappelons que l'interprétation qui doit être faite de cet article reste inchangée : le « berceau social » est réservé aux personnes en situation précaire, qui pourraient ne pas retrouver d'emploi faute de mode de garde pour leur enfant. C'est ce qui justifiait notamment l'intégration des familles monoparentales uniquement sous l'angle de celles qui sont en insertion professionnelle et sous conditions de ressources.
Sous cette réserve, je suis favorable à l'amendement, qui tend à préciser utilement que les parcours de réinsertion professionnelle peuvent passer par la reprise d'études, comme c'est le cas à l'école 42, dirigée par Sophie Viger, en partenariat avec Pôle emploi.