Mes deux amendements visent à ce que le Gouvernement remette des rapports au Parlement.
Le premier permettrait d'estimer le nombre de places nécessaires et qui resteraient donc à construire, afin d'éviter aux mères de quitter leur emploi en raison de la déficience de la puissance publique. Réserver des places aux familles monoparentales qui bénéficient de l'allocation de soutien familial ne suffit pas. Nous souhaitons accélérer la création du nombre de places en crèche afin que l'ensemble des familles soient accompagnées entre leur vie privée et leur vie professionnelle.
Le second rapport concernerait l'extension à toutes les familles monoparentales du bénéfice d'une place en crèche, sans avoir à justifier de la perception de l'allocation de soutien familial. En 2017, cette allocation a été versée à environ 836 000 foyers dont seul un quart représentait une famille monoparentale. Cette disposition ne concernerait donc que 200 000 personnes, sachant que peu d'entre elles ont un enfant en bas âge. À 85 %, les parents isolés sont des femmes. La monoparentalité pose des difficultés d'organisation et nous devons nous saisir de ce sujet.