Intervention de Claire Pitollat

Réunion du vendredi 7 mai 2021 à 16h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire Pitollat :

Ma première question porte sur les environnements de travail après la crise. Comment prendrons-nous en compte l'arrivée d'autres virus ? Le Centre scientifique des techniques du bâtiment (CSTB) a engagé des travaux sur ce thème. Pourriez‑vous en livrer quelques éléments ?

La crise pose la question de nouvelles habitudes. Le télétravail s'est largement développé, et c'est tant mieux. Après la crise, nous allons revenir à un usage plus modéré et plus acceptable de cette formule du point de vue des relations sociales. Les salariés reviendront sur leur lieu de travail quelques jours par semaine, ce qui sera très apprécié des Français, mais cela pose la question des espaces qui seront redéfinis entre des temps de télétravail à domicile, en coworking, dans des tiers-lieux, engendrant un impact sur le foncier, les modes de déplacement ainsi que sur le numérique et notre souveraineté numérique. En effet, comment avoir un accès numérique et se protéger des attaques numériques ? Cela soulève la question de l'environnement de travail et de son impact sur la santé. Une fois encore, je me réfère aux travaux du CSTB qui portent sur une vision plus globale de l'environnement de travail, laquelle prend en compte le bruit, l'air, etc. Ma collègue Agnès Firmin Le Bodo a cité les purificateurs d'air, mais il suffit ne serait-ce que d'aérer et de ventiler. À l'occasion de l'examen du projet de loi Climat et résilience, j'ai pu intégrer au diagnostic de performance énergétique l'évaluation de la capacité d'un logement à renouveler son air, qu'il faut appliquer aux environnements de travail. Avoir des espaces ergonomiques participe également d'une amélioration. À cet égard, des agences et le CSTB proposent des labels. Prendrez-vous en compte ces travaux à l'avenir, que nous espérons proche ?

Ma seconde interrogation porte sur la vaccination. Envisagez-vous de donner la priorité à certaines catégories de salariés ? Vous avez cité les agents de nettoyage qui n'ont jamais pu s'arrêter pendant la crise et qui travaillent dans des environnements susceptibles de les exposer. Envisagez-vous de faire de ces publics une priorité ? Je pense également aux salariés de la grande distribution.

Sur mon territoire, le port de Marseille brasse de nombreux acteurs qui travaillent à l'exportation. Pensez-vous faire une priorité de ces collaborateurs à l'exportation qui pourraient rapidement retrouver leur compétitivité et vendre la « marque France » à l'international ?

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