Certains collègues se sont émus du niveau de décibels de la voix de M. Ruffin. Mais l'irrespect n'est-il pas davantage dans l'absence de prise en considération des besoins quotidiens des personnes en situation de handicap ?
Dans la circonscription où je suis élue, depuis deux ans j'accompagne deux couples dont l'un des membres est au bord du suicide. Je leur fais valoir que les parlementaires vont être suffisamment dignes pour leur apporter une solution. Celle-ci semble une fois de plus être repoussée à plus tard.
Soyons pragmatiques. Ne nous perdons pas dans des arguties juridiques qui permettraient, une fois de plus, de botter en touche. Malheureusement, je crois que beaucoup d'entre vous ne sont pas capables de se mettre à la place de ces personnes en situation de handicap.