Nous avons échoué à les faire voter, et nous revenons à la charge. Cette constance est tout à notre honneur.
Je me mets à la place des personnes handicapées qui suivent nos débats. Si ces amendements sont adoptés, quel sera leur sentiment le 17 juin, date de l'examen en séance ? Pour la majorité d'entre elles, ce sera l'humiliation, car elles continueront à dépendre d'un autre, fût-ce un mari ou un concubin. Elles auront l'impression de ne pas être considérées comme un être à part entière. Ce serait une faute politique, que vous ne commettriez pas pour la première fois, mais aussi une faute morale.