Merci à toutes et tous de ces échanges – nous avons besoin de nous éclairer les uns les autres.
Concernant les couples « perdants », ceux qui sont chargés de famille et peuvent subir une diminution du montant de l'AAH, la solution choisie par le Sénat et consistant à créer un droit d'option est techniquement complexe, voire impossible dans le système actuel. Comme l'a rappelé Mme Dubié, l'application de notre amendement entraîne aussi des baisses du montant de l'allocation. Il faut donc revoir également les abattements applicables aux couples avec enfants : c'est tout un ensemble qu'il s'agit de reprendre.
Cela montre que le calcul du montant de l'AAH est une usine à gaz : dès que l'on touche à un élément, tout l'édifice tombe, ou presque. J'ai cherché à trouver une solution qui puisse marcher, c'est-à-dire être rapidement mise en œuvre. Je suis tout à fait d'accord pour dire que ce n'est pas la panacée, ni la déconjugalisation que souhaitent plusieurs d'entre vous. Mais cela améliorera sensiblement la situation de 120 000 bénéficiaires en couple.
Pour la suite et quelle que soit notre décision, lorsque le PLF et le PLFSS viendront en discussion, je ferai partie, comme les années précédentes, de ceux qui insisteront sur la nécessité de continuer d'avancer à ce sujet.