La suppression de l'article 3 bis, introduit par le Sénat, est cohérente avec la disposition proposée par la majorité à l'article 3. Le principe d'un droit d'option semble irréalisable techniquement et peu solide juridiquement.
Je répète que l'existence d'un plafond, indispensable à la soutenabilité de la réforme, fait de celle-ci un leurre : on prétend qu'en déconjugalisant l'AAH on permet à chacun de vivre l'amour, mais ce qu'il faut, c'est que les gens puissent vivre dignement des ressources dont ils disposent. Il convient donc de travailler à une proposition qui préserve le pouvoir d'achat au sein des familles.