Intervention de Stéphanie Rist

Réunion du mardi 29 juin 2021 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Merci, madame la rapporteure, de nous présenter aujourd'hui le rapport d'information sur la formation des professions paramédicales, qui fait suite aux nombreux débats occasionnés par l'adoption de la loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, que j'ai eu la chance de porter. Cette loi a permis de faire évoluer les compétences de plusieurs professions de santé, pour simplifier et fluidifier le parcours de soin des patients. Ce texte a aussi été l'occasion de montrer le chemin d'une réflexion plus large sur l'évolution de notre système de santé, et plus particulièrement sur la place et l'évolution des différents métiers et filières médicaux. La question de la formation est donc centrale dans le cadre d'une réflexion sur les compétences exercées par chacun, et les propositions que vous nous rapportez aujourd'hui sont d'autant plus nécessaires pour avancer.

En effet, votre mission trouve en partie sa genèse dans les débats que nous avons pu avoir en lien avec l'article 1er de ce même texte, prévoyant initialement la création d'une profession médicale intermédiaire. Comme vous le soulignez dans votre rapport, la formation joue un rôle clé dans la valorisation des métiers et contribue pleinement à leur attractivité. Les conclusions de la mission que vous rapportez permettent ainsi de mettre en lumière les faiblesses du système actuel de formation des professions paramédicales et d'imaginer un système nouveau. Vous proposez à ce titre de faire évoluer la formation des auxiliaires médicaux, notamment en accélérant l'universitarisation, facteur d'égalité et de reconnaissance, pour répondre au constat actuel du manque de valorisation de ces métiers si importants. Vous proposez plus précisément de créer une seconde catégorie de pratique infirmière avancée, les infirmiers cliniciens spécialisés, au côté des infirmiers praticiens. Cette seconde catégorie permettrait d'intégrer notamment les infirmiers anesthésistes, les infirmiers de bloc opératoire, les infirmiers puériculteurs, et donc de valoriser ces spécialités de la même manière que les actuels IPA.

En lien avec cette idée d'une nécessaire évolution de la place de ces métiers que nous partageons, et à la suite des nombreuses auditions que vous avez menées, quelle est la place de la formation pour de nouvelles professions intermédiaires de santé qui pourraient améliorer l'attractivité de ces métiers et l'accès aux soins ?

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