Merci, madame la rapporteure, pour la qualité de votre rapport, que j'ai lu avec attention. Il souligne à juste titre à quel point la crise sanitaire a encore renforcé le caractère indispensable des professions de soin dans notre société.
Je salue votre travail fouillé, tout en m'étonnant que le nombre de places ouvertes dans les différentes formations ne soit pas spécifiquement évoqué. Le tableau en page 10 par exemple nous enseigne que le nombre d'ergothérapeutes a augmenté de 69 % de 2012 à 2021, celui des psychomotriciens de 73 % et celui des infirmiers de 31 %. Pourtant, pas une semaine ne se passe sans que les citoyens de ma circonscription et les membres des établissements médicaux ne m'alertent sur le manque de tels ou tels professionnels. Les parcours de soin et d'accompagnement pour les enfants atteints de troubles cognitifs spécifiques sont très lents à mettre en œuvre, et parfois chaotiques, car certaines spécialisations manquent.
Aussi, si je me félicite du processus d'universitarisation des formations paramédicales et de leur réingénierie, et souscris à la simplification de leurs processus, je souhaiterais que madame la rapporteure nous éclaire concernant le nombre de places ouvertes dans ces formations au regard des besoins dans nos territoires.