Je ne reviens pas sur les conditions d'examen de ce projet de loi, ni sur l'irrecevabilité de certains amendements, mais je les déplore.
La protection des enfants, de l'enfance en général, est probablement l'une des politiques publiques les plus importantes. Les amendements vont permettre de débattre d'ajustements et d'améliorations à apporter au texte. Je souhaite, en particulier, que nous abordions la question de la parentalité, qui doit être au cœur de nos réflexions, et que nous évitions d'adopter des dispositions entraînant un formalisme trop conséquent et une bureaucratie de nature à retarder la prise de mesures urgentes et utiles à l'intérêt des enfants. Il faut également défendre la parole de l'enfant, au travers d'un mécanisme d'administrateur ad hoc ou de la présence d'un avocat. Les questions de représentation sont essentielles.
Les accueillants familiaux et tout ce qui concerne la PMI doivent effectivement être renforcés, et la carrière de ces hommes et de ces femmes doit être accompagnée. Le projet de loi donne un certain nombre d'indications à ce sujet, mais nous avons des lacunes à combler sur l'accompagnement en général.
Manifestement, le cadre de l'hébergement hôtelier est à préciser et probablement à restreindre.
Enfin, le juge des enfants doit être renforcé dans son rôle de garant des libertés fondamentales.