Je suis très étonnée que cet amendement ait été jugé recevable – tout comme celui, dont nous discuterons, de Mme Limon – et pas celui du groupe Mouvement démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés disposant, lui aussi, que des mesures d'accompagnement doivent être prévues. D'où mon sous-amendement.
Devenir tiers de confiance entraîne un bouleversement pour l'enfant et pour celui qui l'accueille. Un accompagnement est donc nécessaire mais pas seulement à travers l'AEMO : il faut un accompagnement global, social. Peut-être le tiers de confiance aura-t-il besoin d'un petit soutien financier faute de revenus suffisants ou d'être accompagné par un travailleur social pour trouver des psychologues, un encadrement sanitaire.
Ce n'est donc pas tant d'opportunité qu'il doit être question mais d'une obligation.