Je conviens tout à fait qu'il faille travailler le sujet pour déterminer qui est le mieux placé pour accompagner le tiers digne de confiance.
Quant au fond, je suis d'accord avec Perrine Goulet. Ordonner de confier un enfant à un tiers digne de confiance ne fait pas encore partie des pratiques habituelles, et si l'on veut que la mesure ne fasse pas seulement bel effet dans le texte de loi, mais soit mise en œuvre de façon efficace, pérenne et à grande échelle, il faut rassurer tout le monde – le juge, l'éducateur, le tiers digne de confiance, la famille et l'enfant lui-même – en réfléchissant à un accompagnement.