Il y a un consensus pour développer les possibilités d'accueil par un tiers digne de confiance – c'est‑à‑dire, en clair, par un membre de la famille. Mais je crains qu'on ne le fasse par souci d'économie : cette solution est moins chère que le placement en foyer ou chez une assistante familiale. Une dérive fonctionnaliste est donc possible.
Il nous paraît, par conséquent, nécessaire d'instaurer au moins un accompagnement des tiers dignes de confiance. L'arrivée de l'enfant peut bouleverser la vie de la famille, dites‑vous, monsieur le secrétaire d'État ; elle la bouleverse de toute façon ! Se pose donc, une fois de plus, la question des moyens mis au service de la loi. Voilà pourquoi je suis favorable à un accompagnement.