Absolument. J'avais à l'esprit tous ces frères, toutes ces sœurs qui, pour accueillir leur cadet ou leur cadette, ont besoin d'un accompagnement plus global que ce que permet une AEMO. Vous dites, madame la rapporteure, que l'accompagnement peut être jugé intrusif par la famille ; je m'en fiche, ce qui m'importe, c'est l'intérêt supérieur de l'enfant. Un enfant qui bénéficie d'une mesure de protection a nécessairement des difficultés, donc besoin d'un accompagnement.
Nous verrons lequel avec M. le secrétaire d'État, que je remercie de nous tendre la main pour que nous trouvions une solution d'ici à la semaine prochaine. Il faut en tout cas le rendre obligatoire, quitte à en limiter la durée, le temps de voir comment se noue la relation entre l'enfant et le tiers digne de confiance. Ce ne serait pas une solution que de placer l'enfant chez un tiers puis, faute d'accompagnement, de devoir lui trouver un nouveau moyen de protection parce que les choses se sont mal passées.