Effectivement, c'est bien ma volonté que des parents qui auraient été évalués défavorablement par l'aide sociale à l'enfance puissent produire une seconde évaluation. Dans d'autres types de procédure, au pénal par exemple, on peut demander une contre‑expertise. Cette mesure ferait donc entrer le droit de la protection de l'enfance dans un cadre commun avec le reste de la justice en France. Dans un contexte de défiance croissante à l'encontre de la justice, et alors que de plus en plus de parents se disent victimes de placements abusifs – ce qui n'est pas le cas dans la quasi-totalité des dossiers, il faut le rappeler –, elle permettrait aussi de calmer un certain nombre de difficultés.