Le placement à domicile est évidemment une ineptie. Un enfant qui rencontre des difficultés avec sa famille a peu de chances de comprendre quand on lui explique qu'il va être placé chez lui. Tous les pédopsychiatres ont dit que le terme devait être absolument modifié.
Il faut absolument veiller à répondre au cas par cas à l'attente des enfants et à leurs problèmes spécifiques. Proscrire complètement le placement à domicile est donc difficile, puisqu'on a besoin de tout une palette d'outils. D'un autre côté, il pose problème : sur le terrain, on voit bien que certains départements ont décidé d'utiliser le placement à domicile pour réduire leurs coûts budgétaires. Rien que cela justifierait d'adopter l'amendement. En tout état de cause, j'insiste sur la nécessité de répondre spécifiquement à chaque enfant.