Vous faites référence à un cas délicat et complexe, celui des mesures d'urgence, peut-être provisoires.
Le principe est de continuer à verser les prestations notamment familiales aux parents qui gardent un lien avec l'enfant, les caisses pouvant procéder elles-mêmes à un transfert si elles se rendent compte que ce lien n'existe plus du tout. L'allocation de rentrée scolaire, elle, depuis la loi de 2016, est placée sur un compte à la Caisse des dépôts et consignations jusqu'à la majorité de l'enfant.
Priver les familles des prestations peut avoir des conséquences lourdes qu'il faut évaluer à deux fois. La question que vous soulevez, celle des ressources des familles d'accueil, est importante, mais je vous demande tout de même de retirer votre amendement.