Nous achevons aujourd'hui les travaux de notre mission d'information intitulée « Maladie de Lyme : améliorer la prise en charge des patients ».
Avant de laisser le soin à mes collègues Nicole Trisse et Vincent Descœur de présenter leur rapport, je voudrais revenir sur l'esprit dans lequel nous avons travaillé. En effet, ce n'est pas un hasard si nous nous sommes retrouvés tous les trois sur cette mission d'information puisqu'ensemble, depuis le début de la législature, nous travaillons, dans le cadre d'un groupe d'études, sur cette maladie de Lyme dont nous entendons parler de plus en plus souvent.
Cette implication de notre part résulte d'alertes régulières que nous recevons non seulement de la part d'associations de patients, mais également de patients que nous rencontrons directement dans nos circonscriptions et qui nous disent qu'ils sont malades, qu'ils sont atteints de la maladie de Lyme, qu'ils souffrent, physiquement et psychologiquement, et que notre système de soins les a abandonnés.
Évidemment, cet appel ne peut pas laisser indifférents les parlementaires que nous sommes. Nous avons ainsi conduit de nombreuses auditions dans le cadre du groupe d'études afin de parvenir à mieux cerner cette question. Néanmoins, nous ne parvenions pas réellement à comprendre où se situaient les points de blocage pour la prise en charge de ces patients et pas davantage les raisons pour lesquelles de si violentes passions se déchaînaient autour de cette question et l'inertie qu'elles engendraient.
Nous avons donc souhaité élargir notre analyse. Dès lors, nous remercions le bureau de la commission des affaires sociales d'avoir accepté de créer cette mission d'information qui a été vraiment très instructive et qui permet aujourd'hui à nos rapporteurs de vous présenter des préconisations très concrètes afin de progresser.
Nos travaux se sont déroulés depuis le mois de février 2021 dans une atmosphère constructive. Nous avons auditionné l'ensemble des acteurs concernés par cette question, à plusieurs reprises lorsque cela s'avérait nécessaire. Nous avons entretenu des échanges suivis avec eux de sorte à approfondir les sujets qui l'imposaient. Nous avons effectué deux déplacements dans deux hôpitaux spécialisés dans la prise en charge de ces patients.
C'est donc avec une meilleure compréhension de ce dossier très complexe que nous nous présentons devant vous aujourd'hui, empreints d'un mélange d'inquiétude et d'espoir quant à la situation de ces patients qui sont au cœur de nos travaux.
Je laisse à présent parole à mes collègues rapporteurs, que je remercie pour leur travail et leur investissement.