Je tiens à vous remercier pour ce rapport relatif au parcours de soins des patients atteints de la maladie de Lyme et à l'errance médicale qu'ils subissent. J'espère que ce bilan nous permettra de sortir de l'impasse dans laquelle semble se trouver ce dossier depuis 2016, date du lancement du plan national de lutte contre les maladies transmissibles par les tiques.
S'agissant des patients atteints de la maladie de Lyme et du diagnostic, vous posez dans votre rapport le constat de l'imprécision des données sur lesquelles est fondée la surveillance épidémiologique de cette maladie. La seconde faiblesse de ce système de surveillance réside dans le fait que seuls les patients qui consultent les professionnels de santé sont recensés. En effet, les malades asymptomatiques et non diagnostiqués ne sont pas pris en compte. Comment remédier à ces lacunes ?
S'agissant du parcours de soins, au premier niveau, le rôle du médecin généraliste, médecin traitant, est essentiel dans la prise en charge des patients. J'adhère totalement à votre proposition de faire en sorte qu'il bénéficie d'une formation renforcée sur la borréliose de Lyme et les autres maladies vectorielles à tiques de sorte à apprendre à reconnaître les signes cliniques qui leur sont associés.
Il appartient à la HAS d'évaluer l'opportunité d'inscrire la maladie de Lyme dans la liste des affections de longue durée. Disposez-vous, à ce stade de vos travaux, d'informations à ce sujet ?
Enfin, vous déplorez les lenteurs et le défaut d'engagement dans la mise en œuvre du plan Lyme de 2016. J'espère qu'à l'issue de la publication de votre rapport, les efforts nécessaires seront mis en œuvre.