Je vous remercie, cher collègue pour ce rapport, que j'ai eu plaisir à lire, et je vous félicite pour ce travail.
Sur un sujet, l'évolution des professions de santé, qui est primordial, nous accusons un retard important par rapport aux pays qui nous entourent et cette démarche constitue un enjeu majeur pour les années à venir afin d'améliorer, d'une part, l'accès aux soins, et d'autre part et surtout, l'attractivité de métiers importants et la qualité de la prise en charge des patients.
Je partage votre insistance sur la nécessité de valoriser les soignants, sous une forme de certification, dans le cadre des protocoles de coopération.
J'adhère également à votre proposition de développement de ces professions intermédiaires de sorte à favoriser la prévention et la prise en charge des personnes âgées, face à l'évolution de notre démographie qui se dessine pour les années à venir.
Enfin, je soutiens votre volonté de renforcer le travail de coopération et de coordination.
Cependant, vous proposez la montée en compétence des professionnels sous le contrôle d'autres professionnels. Je ne pense pas que ce contrôle soit indispensable si les soignants sont formés, notamment via des parcours universitaires. Nous vivons sous le joug d'une culture médicale très marquée par les officiers de santé et qui confère un monopole aux médecins, notamment. Comment pensez-vous que cette culture puisse évoluer au bénéfice des patients ? Cette évolution, cette transformation, est-elle envisageable sans repenser le mode de rémunération des professionnels de santé ?