Intervention de Isabelle Valentin

Réunion du mercredi 7 juillet 2021 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Je vous remercie, monsieur le rapporteur, pour votre travail qui émane d'un terrain qui vous est familier.

Dans la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d'un an, la réactivité et la proximité nous ont permis d'être opérationnels. L'éclosion des initiatives locales doit inspirer la transformation profonde de notre système de santé. Il convient de poursuivre cette dynamique de décloisonnement, à tous les niveaux, entre hôpital, médecine de ville, secteur public et secteur privé. La crise sanitaire nous a démontré que cela fonctionne.

Il importe que la formation des professionnels de santé réponde aux enjeux futurs, que les études de santé soient réformées de sorte à devenir mieux adaptées aux connaissances, aux compétences et aux aptitudes attendues par les futurs professionnels, tout en demeurant garantes d'un haut niveau d'exigence.

Il est également nécessaire d'encourager davantage les coopérations et les passerelles entre les professionnels.

J'adhère à vos propos relatifs au défaut de prévention de santé pour les enfants et à la carence en médecins dans la médecine scolaire. J'identifie deux préoccupations majeures : le numerus clausus, qui bloque toujours, et le zonage, problème administratif de non-sens.

Ma première question porte sur l'annexe 1, à savoir le tableau des effectifs, dans lequel l'évolution pourrait sembler croissante. Pouvez-vous nous préciser si vous chiffrez en nombre de personnes ou en équivalents temps plein (ETP), ce qui est très différent ? Une préconisation pourrait consister à évaluer des effectifs systématiquement en ETP, notamment pour ce qui concerne les zonages. Dans ma circonscription, nous connaissons un déficit de sages-femmes. Se référant aux textes, l'agence régionale de santé est sourde à nos arguments.

Les groupements hospitaliers de territoire (GHT) deviennent le modèle qui s'imposera de gré ou de force sur le territoire. Or si ce mode d'organisation constitue un véritable apport dans certains territoires, force est de constater qu'il n'est pas toujours pertinent selon les territoires concernés. Il serait préférable de laisser les GHT poursuivre leur intégration et de soutenir ceux qui sont dans une situation plus complexe, sans chercher à uniformiser, plutôt que d'imposer une vision technocratique. Qu'en pensez-vous ?

Ma dernière question concerne le secteur bucco-dentaire. En Suisse, des hygiénistes dentaires viennent en soutien des chirurgiens-dentistes qui font cruellement défaut. Une telle démarche pourrait apporter une solution à cette filière. Qu'en pensez-vous ?

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