M. Dharréville a estimé que nous pensions que tout ce système était « cher pour ce que c'est ». Nous avons plutôt dit que notre système était le plus protecteur des pays industrialisés et nous nous sommes interrogés sur les façons d'en réduire le coût. Le coût de 10 milliards d'euros que nous avons relevé constitue bien un coût public de soutien à la contraction de contrats d'assurance complémentaire.
Parmi les façons de réduire ce coût, nous avons relevé que les deux systèmes d'assurance de base et d'assurance complémentaire interviennent, non pas de façon concurrente ni conjointe, mais plutôt de façon concomitante sur les mêmes risques. Ce phénomène nous a conduit à élaborer les scénarios présentés plus tôt. Dans un cas, en optant pour le bouclier sanitaire, nous sortirions pour l'essentiel du système d'assurance complémentaire. Dans un autre, nous proposons la désimbrication des interventions afin de spécialiser les opérateurs chacun sur un type de prestation et donc réduire les frais de gestion.