Dans votre raisonnement, vous faites abstraction des conditions socio-économiques dans lesquelles s'opère le prétendu libre choix des travailleurs : le taux de chômage est très élevé, et une partie importante de la population a du mal à vivre. On ne saurait donc se concentrer sur un statut juridique et prétendre que tout va bien au motif qu'il consacre le libre choix des travailleurs.
Par ailleurs, l'amendement d'Adrien Quatennens procède d'une idée simple : il s'agit de fixer un tarif ou un salaire minimum. Je n'ai pas compris pourquoi vous y étiez opposée. Ne pensez-vous pas que c'est nécessaire ? Quelles conclusions doit-on en tirer de façon plus générale ?