Je remercie Mme la ministre de sa bienveillance et de sa disponibilité, mais nous voulons simplement faire notre travail de législateur... Si nous croyons au dialogue social, nous croyons tout autant au débat parlementaire. Oui, madame la ministre, je crois au dialogue social, c'est justement pourquoi j'ai voté contre les ordonnances de votre prédécesseure. Rendez-nous le pouvoir de légiférer : il y a eu plus d'ordonnances au cours des dix-huit derniers mois que pendant la guerre d'Algérie ! Il est temps de revenir à une pratique plus respectueuse de la démocratie parlementaire.