Je soutiens la proposition de M. Pradié, qui représenterait un progrès pour ceux de nos concitoyens qui sont atteints d'un handicap psychique : l'éligibilité à la PCH ne serait plus laissée à l'appréciation des MDPH, par nature contingente – parfois même divergente.
Vous dites qu'il n'y a pas suffisamment de données, mais, hier soir, vous nous avez fait voter un projet de loi de ratification d'une ordonnance relative aux travailleurs indépendants des plateformes alors que vous n'étiez pas capables de nous donner le nombre de personnes concernées : c'était le grand flou. En l'occurrence, dans nos territoires, nous constatons tous qu'il y a un problème s'agissant de l'attribution de la PCH, et nous vous proposons un progrès. Nous ne comprenons pas que vous ne partagiez ni le sentiment qu'il y a urgence à agir ni l'ambition dont la proposition est porteuse.
Quel que soit le sujet, il y a toujours un rapport en préparation ; le Gouvernement a toujours déjà tout fait ou va tout faire. Là, nous vous mettons au pied du mur, nous vous demandons de consentir à ce qui constituerait un progrès. La disposition est attendue par les familles, qui nous interpellent régulièrement à ce propos.