La France traverse une crise sanitaire. Nous le savons tous mais nous voyons la situation s'améliorer dans de nombreux départements de l'Hexagone ainsi que dans les outre-mer, sans oublier pour autant la vague qui frappe de plein fouet la Nouvelle-Calédonie. J'adresse mes pensées à mes frères et sœurs ultramarins sans oublier les autres territoires.
Dans la stratégie de lutte contre ce virus, que nous soyons ou non d'accord avec les actions du Gouvernement, nous avons effectué le confinement, le couvre-feu, la distanciation sociale, le port du masque... Même si mon groupe et moi-même avons nos positions sur divers sujets, il est important de réaffirmer que je ne suis pas scientifique. Je reste un défenseur des libertés tout en respectant les lois.
Je voudrais, madame la présidente de la HAS, aborder la question des traitements. Pouvez-vous nous donner des informations sur l'évolution des traitements ? Des recherches et études approfondies sont menées, en France comme ailleurs, ainsi que des essais cliniques. L'Institut Pasteur nous parle par exemple du clofoctol, une molécule potentiellement active contre le virus. L'Organisation mondiale de la santé recommande également trois traitements qui agissent à l'aide d'anticorps en combattant l'emballement du système immunitaire. Le médicament existe-t-il ? Les coûts de production ou les coûts des traitements par médicament sont-ils un frein et la vaccination est-elle privilégiée de ce fait ?
Nous aurons certainement d'autres informations cet automne car d'autres essais cliniques de traitements par injection et de médicaments par voie orale sont en cours. Les anticorps pourraient représenter un tournant dans la lutte contre la covid-19. Pour cela, les scientifiques se battent sans relâche pour trouver le ou les remèdes qui, enfin, pourront éradiquer ce virus dans le monde entier. D'après vous, madame la présidente, quand disposerons-nous d'un médicament destiné au grand public ? De manière générale, quelle est votre approche des outre-mer ?