Intervention de Didier Martin

Réunion du mercredi 29 septembre 2021 à 14h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

Je voudrais revenir sur la question des pénuries et des risques de pénuries de médicaments. En effet, les chiffres sont là : nous avons enregistré 2 446 signalements en 2020 pour 1 504 en 2019. La progression est très nette et parfois, malheureusement, il n'existe pas de médicament de substitution. Nous craignons dans un tel cas une perte de chance pour les malades.

Je parle dans ce cadre de médicaments du quotidien tels que le curare, les anticoagulants, les corticoïdes, le BCG pour le traitement du cancer de la vessie. Certains patients ont été opérés parce que la BCG-thérapie n'était pas disponible. Au pays de Calmette et Guérin, ne pas disposer du BCG est choquant.

Face à ces pénuries, il faut prévoir des stocks pour les médicaments qualifiés « d'intérêt thérapeutique majeur ». Une telle mesure s'applique depuis le 1er septembre. Pouvez-vous en apprécier les premiers résultats ? Nous en avons vu toute l'importance avec le covid qui a entraîné une grosse consommation de curare et d'anticoagulants. Nous avons manqué en France d'anticoagulants, ce qui est impensable pour moi qui était médecin. Manquer de corticoïdes, d'anticoagulants n'était pas une situation envisageable.

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