La force de conviction qui vous caractérise, madame la ministre déléguée, nous rappelle combien « où il y a une volonté, il y a un chemin ».
Les métiers de la santé et de l'aide à la personne sont en tension depuis longtemps. En 2012, la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié un rapport montrant que, parmi ces métiers, les aides-soignants, les aides à domicile, les auxiliaires de vie et les infirmiers sont les plus concernés. Or ces métiers font rarement l'objet des dispositifs d'insertion.
Suite au rapport d'octobre 2019 de Mme El Khomri, le Gouvernement avait prévu un plan de mobilisation nationale 2020-2024 pour favoriser l'attractivité des métiers du grand âge. Il comprenait un plan d'investissement visant à innover en transformant les organisations et les leviers actionnés. Comment les organismes d'insertion et de retour à l'emploi pourraient‑ils devenir un levier pour pallier les difficultés de recrutement que rencontrent ces branches professionnelles ?
En mai 2021, Pôle emploi a publié une enquête « Besoins en main-d'œuvre 2021 », qui comportait une comparaison avec la situation en 2019. Ces mêmes métiers comptaient déjà parmi les plus en tension et les difficultés de recrutement étaient identiques. Parmi les dispositifs d'insertion que vous avez rappelés, quels sont les mieux adaptés pour accroître les recrutements dans ces filières ?